dimanche 17 mars 2013

Un livre-Deux pays

Après une petite description de la ville où je vais aller, que vais-je y faire?

Je vais aller travailler pendant ces 3 mois en tant que bénévole dans une école soutenue par l'association française Crèche d'Arequipa (petite aperçu de l'asso sur leur site : /http://www.crechedarequipa.com/)


Et tant qu'à partir, autant le faire avec un projet.
Le mien consiste à créer un échange interculturel entre des enfants de chaque pays...échange qui se fera au travers d'un livre, dont ces mêmes enfants seront les auteurs. Les enfants d'une classe de CM1 ont donc travaillé à la rédaction de textes sur des thèmes relatifs à leur environnement, les enfants de l'école péruvienne feront de même lors de mes 3 mois sur place.

L'ensemble formera je l'espère un livre qui permettra aux enfants (et plus grands) de comparer les modes de vie des auteurs, et plus largement, de prendre conscience que certains enfants de par le monde vivent dans des conditions qui ne sont pas égales, mais qu'au fond, peu importe son lieu de vie, peu importe sa condition sociale, un enfant reste un enfant, qui a le droit d'apprendre, de grandir et de s'amuser dans les meilleures conditions possibles.

samedi 16 mars 2013

Arequipa

Petite description d'Arequipa, où je poserai mes bagages pour 3 mois !!

À 1000 km au sud de Lima, Arequipa, la deuxième ville du Pérou se niche à 2300 m d’altitude, au pied des volcans Misti, Pichu Picchu et Chachani. Arequipa serait un nom aymara, signifiant « l’endroit derrière la montagne », à moins que ce ne soit une invitation inca : « Oui, restez… » Faut-il déjà voir dans ces traductions, les racines de la fierté caractéristique des Aréquipéniens ? Cet orgueil est tel que des habitants ont crée un « passeport » et même une monnaie, qu’ils montrent aux amis étrangers avec un sourire, entre arrogance et humour. Il est vrai qu’Arequipa a de quoi séduire. Sous un ciel presque toujours bleu, au cœur d’une oasis de verdure, elle est construite en pierre blanche volcanique, le sillar. « La lune a oublié d’emporter la ville quand elle s’est séparée de la Terre », affirment les Aréquipéniens pour expliquer la blanche pureté de leur cité… A la fois moderne et historique, Arequipa est animée de jour comme de nuit. Installés à la terrasse d’un café, sous les arcades, il fait bon assister à la sortie de la messe sur la Plaza de Armas. La foule bigarrée s’égaye. De petits groupes s’installent sur les bords de la grande fontaine, à l’ombre des palmiers majestueux. Souvent, la place est le lieu de manifestations politiques. Mais le plus remarquable pour le visiteur est l’architecture dite coloniale métisse. Les maisons, comme les églises, sont ornées de frontons hauts et courbes débordant de décors sculpées où la faune et la flore locale comme les masques indigènes sont souvent présents. De son fronton à son maître-autel orné à la feuille d’or en passant par le couple polychrome d’une de ses chapelles, l’église de la compagnie de Jésus est un condensé de ce baroque exubérant aréquipénien. La plus grande surprise est pourtant à venir : le couvent Santa Catalina, véritable ville dans la ville et joyau de l’art colonial métis, avec ses 20000 m² de monuments, de places, de ruelles, de cloîtres et de couleurs ! Arequipa s’enorgueillit enfin d’être au centre d’une région exceptionnelle, recelant des canyons parmi les plus profonds de la planète, des volcans en activité, des sources thermales et des montagnes à la beauté désertique. C’est d’ailleurs au sommet d’un des glaciers (l’Ampato, à 6 280 mètres) que fut découverte en 1995 une des personnalités majeures d’Arequipa : la princesse des glaces ou momie Juanita. Cette jeune Inca de 14 ans fut mise au jour, intacte, quelques 500 ans après avoir été sacrifiée.
(source:wikivoyage)