vendredi 31 mai 2013

Week end dans le canyon du Colca

Le week end dernier (17-19 mai), en compagnie de Lancelot, nous avons décidé d'aller voir le canyon du Colca, qui se situe à 180km au nord d'Arequipa. C'est le deuxième canyon le plus profond du monde (le premier étant celui de Cotahuasi, à 420km d'Arequipa). On passe donc par une agence conseillée par Ricardo, le petit fils de la dame chez qui je loge et qui travaille dans le tourisme, l'agence Peru Schweiz Explorer. Pour 150 soles (43€) , nous bouclons donc un trekking de 3 jours et 2 nuits. Dans le prix est compris le transport, l'hébergement, 3 petits déj, 2 déjeuners et 2 dîner, un guide, des bâtons de marche (qui me seront vitaux^^) ainsi que l'accès aux piscines dans l'Oasis (lieu d'hébergement de la deuxième nuit). Devra être payé à part le billet d'entrée dans le parc national, les eaux thermales du dernier jour, et le dernier déjeuner (buffet).

L'aventure commence donc vendredi 17 mai, de très bonne heure ! En effet, le bus passe nous prendre chez nous (enfin moi oui, car je suis dans le centre, Lancelot devra prendre un taxi), on m'avait dit 3h, je suis donc prête à 3h, devant la porte. J'attendrai finalement 20 minutes avant de voir quelqu'un frapper à la porte (plutôt que d'attendre dehors, je m'étais en effet réfugiée dans le salon...où j'ai failli m'endormir sur le canapé!!). 3H20, je suis donc dans le mini bus, on fait un tour par différents hôtels le temps de récupérer tout le monde. Vers 3h40, le bus est plein, une quinzaine de personnes, plus des guides. On nous donne des oreillers de voyage pour que l'on puisse finir notre nuit. En effet, près de 3 heures de route nous attend avant la pause petit déjeuner, à Chivay. Pour ma part, je ne ferai que somnoler, la route a pas mal de virage, on monte en altitude...quand le jour commence à se lever, je vois de la neige tomber, on est alors au point culminant de la route, à près de 5000m d'altitude. Quand on commence à pouvoir apprécier le paysage, je réalise que l'on se trouve au milieu de montagnes magnifiques, les sommets sont enneigés, le soleil se lève...waouuu

Vers 6h30, nous voilà à Chivay, porte d'entrée du parc national du colca. Après avoir payé notre droit d'accès, nous allons prendre le petit déj dans une maison. Pain, beurre, confiture, thé et maté, jus de papaye (beurk). Il faut prendre des forces pour le trekking !! Nos voisins sont australiens, américains, allemands...il faut se mettre à parler anglais, mais les accents ne sont pas toujours facile à comprendre, surtout quand on est pas forcément bien réveillé !!!
7h, on reprend la route, pendant une heure et demi, et là, nous faisons une pause de 40 minutes à la Cruz del Condor, mirador naturel d'où l'on peut apercevoir le vol de condors qui profitent des courants chauds le matin et en fin d'après midi. Ce n'est pas un jour de chance pour nous, aucun condor ne se fera voir le temps que nous serons au mirador...






Nous reprenons la route direction Cabanaconde, et soudain, le bus s'arrête au milieu de nul part, et on nous dit, le trek commence ici, prenez toutes vos affaires, n'oubliez rien. Plusieurs guides, plusieurs bus se sont arrêtés en même temps...en fait, nous serons mis par petit groupe de 3 ou 4. Nous faisons donc connaissance avec David, notre guide, et Sandro, un allemand. Les premiers contacts sont bons, il faudra parler anglais avec Sandro, mais son anglais est très bon et sans accent, donc bien compréhensible ! David pour sa part, fera les explications en espagnol et en anglais !



10 heures, nous commençons à marcher. Premier petit arrêt explicatif au bout de 5 minutes, quand soudain, Sandro lève la tête et là, surprise, un condor en vol...majestueux !! Les condors sont des oiseaux qui peuvent atteindre 3,20m d'envergure. Ils ne volent pas vraiment, en fait ils profitent des courants chauds et planent. Ils peuvent vivre une cinquantaine d'années.

C'est parti pour une matinée de marche, 9km que je ferais en 5 heures (au lieu des 4 en général), au milieu d'un paysage grandiose, des falaises impressionnantes, des sentiers parfois pas très larges, et le canyon, splendide. Départ à 3200m d'altitude, nous descendrons un dénivelé de 1000m.
La ballade commence, on peut voir dans le fond du canyon Sangalle, alias l'Oasis...là où nous dormirons le deuxième jour...Je ne sais pas trop si penser waou, ça fait une trotte, ou bien ça va, ça n'a pas l'air si loin... 


Au début, il est fort agréable de marcher dans ce paysage grandiose, le tout agrémenté de commentaires historiques et culturels...

















Au bout d'un certain temps, le chemin, qui était assez plat jusque là commence à prendre la forme d'une belle descente en lacets...on aperçoit le pont qui nous fera traverser la rivière...Ce pont va prendre la forme du point inaccessible, je mettrais plus de 2 heures à l'atteindre...



En effet, au bout d'un moment, mes jambes commencent à souffrir de ne faire que de la descente...elles se mettent à trembler sans que je puisse le contrôler...ça devient vite gênant, et surtout frustrant...j'ai l'impression de ne plus savoir marcher...Par moment, l'altitude et le froid (qui ne fait pas bon ménage avec la transpiration : ils appellent ça « el mal del viento »)me jouent des tours...ça bourdonne dans les oreilles...je suis obligée de m’asseoir, David me fera respirer de l'huile essentielle pour faire passer le mal...Nous croisons quelques locaux sur le chemin, certains montent à dos de mules, d'autres sont en train de faire des « travaux » : ils retirent des pierres et les jettent dans le précipice...C'est assez impressionnant, et mieux vaut ne pas se trouver sur leur chemin !!!! 


Au bout d'un moment, David se propose de porter mon sac, je refuse gentiment avant de finalement accepté, non pas qu'il soit très lourd, mais c'est vrai que je finis la descente plus légère ! 


Au bout de plus de 3 heures, j'arrive ENFIN au pont, et là...Sandro nous y attendait depuis une heure et demie...J'ai un peu (beaucoup) honte, car c'est un peu (beaucoup) de ma faute...mais heureusement, il ne m'en voudra pas, il aura profité de ce temps pour piquer un petit somme...mais je me sens mal quand même !! 





Sandro prend le relais du port de sac, et donne le sien (plus petit) à David. Je suis entourée de gentlemans !!!! On traverse le fameux pont qui m'aura fait quelque peu désespérer à plusieurs reprises...c'est un pont suspendu, qui bouge donc à notre passage, je ne m'y attendais pas du tout, ça fait bizarre !! Après le pont, une montée, courte mais intense...je suis vidée, je n'ai plus de force...heureusement, on finira par du plat, sur un chemin bien étroit (ne pas regarder en bas^^).


Le changement de décor depuis la traversée de la rivière est saisissant : alors que durant toute la descente, nous étions dans un terrain sec et aride, où les plantes étaient majoritairement des cactus, nous voilà en pleine verdure, entouré d'arbres et de plantations...






15h, nous arrivons à notre point de repos,au village San Juan de Chuccho. Nous logeons dans les « cabanes » d'une famille, au confort bien sommaire : pas d’électricité dans les chambres, pas d'eau chaude...mais ils ont quand même un écran plat dans la cuisine !!! 



Un repas bien copieux nous attend : une soupe, et une assiette avec riz, frites, et une sorte de salade avec tomates, oignons, haricots et un peu de viande. Comme à chaque repas qui suivra, une fois la soupe finie, j'ai le ventre plein et n'arriverai jamais à finir la seconde assiette...ce qui fera le bonheur de Lancelot. 




Après-midi libre...ok, cool, sauf que bon, on se rend vite compte qu'il n'y a pas grand chose à faire dans cet endroit !! Je commencerai pas un furtif passage sous la douche bien froide (ma foi, ça fait du bien après avoir eu chaud toute la matinée), puis un petit repos dans la chambre...une mini tour du village, il est 17h le soleil disparaît petit à petit...j'observe un moment la nuit tombé sur les falaises géantes qui nous font face...et il se met à pleuvoir...je pars donc m'abriter sous le « auvent » où se trouve tables et chaises...les garçons me rejoignent...mais la soirée s'annonce longue...il est 18h, il fait nuit et la pluie est partie pour tomber toute la nuit...(il est bon de préciser qu'il ne pleut jamais à cette période là dans le canyon...comme quoi le changement climatique a des répercussions vraiment sur l'ensemble de la planète!!). Mais là, tel le sauveur, David nous passe un jeu de cartes !! Et oui, l'indispensable à toujours avoir dans le sac à dos...et qu'aucun de nous n'avait...et bien ce jeu va nous sauver notre soirée !! C'est parti pour des parties de trou duc et de black jack. Inutile de préciser que je serai perdante à chaque fois !! 19h30, on nous apporte le dîner, de nouveau une soupe, suivi d'une assiette de riz, légumes et galette de pomme de terre-fromage. Pas de dessert, mais un maté de coca...ce sera donc ma première expérience coca. Ce n'est pas forcément très à mon goût, c'est un peu amer, je boirai un quart de la tasse (je ne bois jamais de thé ou autre, ceux qui me connaisse le savent bien, et bien je fais des efforts ici, et en boit de temps en temps, mais il faut les 2 cuillères de sucre dans la tasse pour que ça passe!!). 20H30...je souhaite bonne nuit, et munie de ma lampe de poche (merci papy!!!), je rejoins ma chambre, enfile le pyjama par dessus les vêtements (j'ai peur du froid!), le temps de me mettre au lit, les garçons font de même (je partage ma chambre avec Lancelot, Sandro est dans la chambre d'à côté). 21H, repos bien mérité après cette première journée !! Je dormirai comme un loir jusqu'à 7h le lendemain matin. Au passage, le froid n'a pas été aussi fort que ce que je pensais, la moitié des couvertures est par terre.

Samedi matin, réveil matinal, comme souvent ici...il fait jour assez tôt (vers 6h). La nuit fût réparatrice !! 7h30, petit dèj bien copieux, histoire de prendre des forces pour la deuxième journée de marche : un sandwich de pancakes à la banane avec coulis de chocolat, thé avec feuilles de coca...et vu qu'il faut bien boire quelque chose, je bois un thé cannelle-clou de girofle (avec plein de sucre pour que ça passe!!). 






 Le départ était prévu à 8h, mais la pluie continue de tomber. David nous propose donc d'attendre qu'elle cesse, le départ se fera vers 8h45. Le chemin est très verdoyant, il y a des petits ruisseaux...






On découvre la cochenille, un vers parasite du cactus, qui produit un acide carminique pour se protéger des insectes prédateurs. Cet acide carminique peut servir à fabriquer des cosmétiques ou du colorant alimentaire, ou une teinture naturelle rouge : le cramoisi. C'est un parasite qui vaut de l'or ! Le kilo de cochenille se vend en effet assez cher.





Nous retraversons un pont suspendu, avant d'attaquer une bonne petite montée, tout en lacets.








En haut, un village Cosñihua, village isolé et paisible...on y croisera le plus gros coq que j'ai jamais vu, des moutons broutant le long du chemin...j'apprendrai une nouvelle fois des choses très intéressantes sur la culture locales, en particulier sur les guérisseurs, les chamans, et les différentes choses que le médecine ne peut expliquer, mais que ces personnes peuvent guérir en faisant des offrandes à la terre et aux dieux.





Nous traversons ensuite un deuxième village, Malata, celui-ci moins isolé que le premier, en effet, il y a des voitures sur la place du village (je me demande alors quel est l'état de la route qui mène jusqu'au village!!).







Nous arrivons ensuite dans un nouveau paysage, nous sommes sur un chemin bordé d'une falaise de couleur jaune-orangée, et dans le précipice, des cultures verdoyantes. Une fois contourné cette falaise, de nouveau des cactus à perte de vue.








La pluie se remet à tomber...et nous attaquons la descente vers l'Oasis. On a beau l'avoir en ligne de mire, la descente en lacets fait qu'on ne l'atteint pas tout de suite. On est trempé comme des soupes, et oui, le k-way ne faisait pas partie du voyage, à l'agence on nous avait dit que ce n'était pas nécessaire, que la saison des pluies était finie...donc trempé jusqu'au os, seuls les pieds sont au sec !! Une fois en bas, où David nous attends depuis une bonne demi heure (Sandro était parti s'abriter dans une cuisine vide d'un des logements de l'Oasis en nous attendant), on traverse de nouveau un pont, une ultime montée, on croise un ruisseau qui sort de la montagne, son eau est tempérée, cette eau est acheminée dans les piscines de l'Oasis, puis l'ultime épreuve...une bonne cinquantaine de marches (j'ai oublié de préciser que depuis la veille et les 8km de descente, mes jambes souffrent lorsqu'il s'agit de descendre, et encore plus quand ce sont des escaliers). Heureusement, la bonne humeur est de la partie, et c'est en rigolant de moi-même que j'arriverai enfin en bas !!










Direction la chambre qu'on nous a attribué pour enlever les vêtements mouillés et se mettre au sec...mais c'était sans compter que la moitié de ce qui était dans le sac est aussi trempé que ce que j'ai sur moi...ce sera donc en mode tee shirt, haut de pyjama, polaire et le leggins-short humide que je passerai l'après-midi. Un repas nous attend, servi dans la salle principale de La Palmera, hébergement de l'Oasis où nous sommes. Au menu, une soupe de légumes et pâtes, suivi d'une assiette de poulet-riz-avocat. Et un bon coca pour faire passer le tout !!














 Puis un repos bien mérité, mais une fois de plus, impossible de dormir...la piscine fait envie, mais étant déjà trempée, l'idée de l'être encore plus me décourage. C'est donc avec ma serviette en guise de protection pluviale que je me dirige vers la salle commune, où l'on passera la fin d'après-midi soirée, à la bougie (car oui, ici il n'y a vraiment pas d’électricité...enfin si, d'habitude il y en a, mais le jour où nous y sommes, elle est coupée). Cela donnera un certain charme à la soirée !! David nous donnera de nouveau un jeu de cartes, et du trou duc, on déviera sur de la magie...Lancelot commence par un tour de magie, de là Sandro en inventera un autre...bref, on passe une excellente soirée, rythmée par la musique tantôt locale, tantôt internationale. 19H00, le repas arrive...la traditionnelle soupe, suivie d'un plat de spaghetti sauce tomate. Il est bon d'ajouter que le repas a été préparé par les différents guides présents, à la lampe frontale !! Mais une fois de plus, malgré le fait d'en avoir rêvé depuis plusieurs jours, je suis incapable de finir mon plat de spaghetti...David et Lancelot se partageront donc mon assiette. Et pour finir le repas, un thé...20h, c'est l'heure de l'happy hour !! Et alors que la salle s'est littéralement vidé, il ne reste que notre groupe !! Mais on se devait de goûter au Colca Sour, cocktail à base de pisco et de fleur de cactus...à l'ancienne il a été préparé, en effet, sans électricité, pas de mixeur...c'est donc manuellement qu'il sera mixé !! 21h, l'heure d'aller se coucher est arrivée...






Le lendemain, je serai séparé des garçons pendant la montée...en effet, deux options se présentaient à moi : la première, monter à pied, mais du fait de ma lenteur...on aurait dû partir à 3h, au lieu de 5h. Je ne me voyais pas demander ça aux garçons, qui avaient déjà fait preuve d'une grande patience à mon égard. La deuxième, faire la montée à dos de mule...C'est donc pas du tout rassurée que j'ai opté pour la mule. Alors que les garçons partent à 5h, on m'a demandé d'être à 5h50 au niveau de la salle commune. 6H10, avec une autre personne, on monte jusqu'à l'endroit où les propriétaires amènent les bêtes. Nous serons 8 en tout, on partira en deux groupes de 4. Je monte sur la mule, et le gars lui fait allez zou...et me voilà donc sur la mule qui prend le chemin qu'elle doit connaître par cœur ! Je ne suis pas vraiment fière là dessus...le chemin est par endroit vraiment très étroit, et si par malheur je regarde vers le bas, je prend conscience qu'on est vraiment sur un chemin escarpé, et bien haut !!! Le pire, c'est quand la mule décide de faire une petite pause, juste dans les lacets, et forcément, plus côté vide que côté falaise !! J'ai vraiment eu bien peur par moment !! Au bout d'un moment, j'aperçois au loin mon petit groupe, j'ose lâcher la main de la corde pour faire un grand coucou !! Pour une fois, je n'arriverai pas la dernière ! Mais ils auront le mérite de pouvoir dire qu'ils l'ont fait à pied, même si d'après leurs commentaires, ce n'est pas une pure partie de plaisir...mais voir le soleil se lever sur le canyon vaut bien tous les efforts...


















On se retrouve en haut, à un mirador qui offre une vue magnifique sur le canyon. Une petite photo de groupe pour marquer le moment, puis on prend le chemin de Cabanaconde.



On traverse des champs de maïs, dommage, il est déjà coupé, on marche au milieu d'un petit ruisseau (on teste au passage l'imperméabilité des chaussures)...bref, on est en plein milieu d'un paysage splendide. 







Arrivée dans le village, on passe par la place du village avant de rejoindre une maison où nous attend un petit déj à base de pain, beurre, confiture et œufs (frits ou brouillés au choix). 


Nous y rencontrons un couple de français qui voyage dans toute l'Amérique Latine. Puis nous montons dans un mini bus, comme à l'aller...notre team occupera les sièges du fond.


 Plusieurs petits arrêts sur la route, tout d'abord pour observer le vol d'un condor, puis dans un petit village où des stands de souvenirs attendent les touristes, et enfin pour profiter des terrasses agricoles de la vallée du Colca (juste avant le début du canyon). 


















Puis nous prenons la route pour Chivay, où nous irons nous détendre dans des bains thermaux. Eau à 39°C...un bien fou pour les muscles avec ce trekking !!! L'eau provient d'un volcan endormi situé un peu plus loin dans la vallée, l'odeur de souffre n'est pas trop prenante, ce qui fait que c'est plutôt agréable. Mais l'eau est tellement chaude, impossible d'y rester en immersion totale. 






On y restera un peu plus d'une demi heure, avant de remonter dans le bus, direction un restaurant pour un buffet local. Cela permet de goûter diverses choses. J'apprécierai particulièrement des galettes de légumes, mais n'oserai pas goûter au rocoto relleno, piment farci, typique d'ici...(il y a encore presque 4h de voyage, et la dernière fois que j'ai mangé un piment farci, au Mexique, je suis tombée malade, donc j'évite les soucis!). 














C'est donc le ventre bien plein que nous reprenons la route vers Arequipa. La moitié du bus s'endort...je pique aussi un peu du nez, mais le paysage qui nous entoure fait oublier le sommeil...je ne reprendrais probablement jamais cette route, je profite donc pour en prendre plein les yeux. 






On effectuera un premier arrêt au bout d'une heure environ, au mirador de los volcanes, à 4910m d'altitude. Par beau temps, on aperçoit tous les volcans alentours, et même là où naît l' Amazonie...pas de chance pour nous, il ne fait pas très beau, on ne voit pas grand chose. Il fait bien froid, la neige commencera même à tomber. L'altitude se fait ressentir, le souffle est court, et la tête bourdonne. 








Un deuxième arrêt dans la réserve nationale où l'on pourra observer d'un peu plus près lamas et alpagas. 











Sur le chemin, on peut admirer le Misti, qui s'est recouvert d'une belle couche de neige durant le week-end. C'est un peu le protecteur d'Arequipa, qu'il surplombe majestueusement.









17h30, nous voilà de retour à Arequipa, on se sépare après avoir échangé les adresses mails, direction la maison pour un repos bien mérité. Ce fût une expérience inoubliable, dans un décor impressionnant, avec des gens extraordinaires.

Un grand merci à Lancelot, Sandro et David, qui ont eu la patience de m'attendre, parfois longtemps, et qui m'auront supporté tout le week-end. Sans eux, l'expérience n'aurait pas été aussi belle. Gracias !!!!!