Lima, capitale du Pérou, environ 10
millions d'habitants.
J'ai 2 jours et demi pour la découvrir.
Je commence évidemment par me rendre dans le centre historique à
environ 15min de mon auberge, en prenant le metropolitano, bus qui
traverse Lima du nord au sud, avec des voies spéciales, c'est à
dire pas de feu tricolores, pas de trafic...ça roule !! La
carte coûte 4,50 soles (1,30€) et le voyage 2 soles (soit moins de
60 centimes).
Je descends à Estacion Central, sur
les conseils du gars de l'auberge...bon il s’avérera que ce n'est
pas la station la plus proche du centre historique, mais c'est la
station principale du service.
Plan en main, je commence dans une
petite ballade, qui me fera passer par la Plaza San Martin, puis la
rue
Jiron de la Union, grande rue commerçante piétonne. Nous sommes
le 1er mai...les liméniens sont de sortie...et les magasins
ouverts ! Cette rue débouche sur un angle de la Plaza de Armas,
place principale de Lima, où l'on retrouve la cathédrale, le palais
de l'archevêque (je voulais faire classe en mettant l'adjectif, mais
c'est un mot un peu compliqué « archiépiscopal ») le palais du gouvernement, la mairie. C'est une très jolie place, avec à son centre, une fontaine avec un ange au sommet. C'est donc à cet endroit qu'est née Lima, le 18 janvier 1535, des mains de Pizarro.
[pour une vue nocture à 360° :
http://www.panorammer.com/panoramas/4_plazadearmaslima_f.php
]
De là, je me rends à l'office de
tourisme...qui sera fermé. Bon tant pis, j'ai mon guide du routard
avec moi, donc je ne serai pas perdu. Je flâne dans les rues
périphériques de la plaza de armas, et je me retrouve devant le
couvent de Santo Domingo, qui à été fondé lors de la création de
Lima. Je n'ai pas visité l'intérieur du couvent...il était fermé.
Ayant lu dans mon routard que de cet endroit, des combis spéciaux partaient pour le cerro de San Cristobal, point culminant de Lima (400m), je vais donc me renseigner. Contre 5 soles, me voilà donc en compagnie de touristes et de locaux, à attendre que le combi se remplissent pour prendre la route...le chauffeur ne voulant pas partir tant que toutes les places ne seront pas occupées...mais devant bouger régulièrement car la police n'autorise pas à stationner sur la route...nous faisons donc 3 fois le tour de la Plaza de Armas...l'ambiance commence à se chauffer un peu, tout le monde commence à en avoir marre, menace de descendre...au bout d'une bonne vingtaine de minutes, enfin au complet, nous partons donc en direction des hauteurs de Lima. Pour cela, il faut traverser le quartier de Rimac (du nom de la rivière qui passe juste en bas), quartier pauvre et réputé dangereux de Lima. En effet, on se rend compte qu'ici, les gens ne roulent pas sur l'or. Les fenêtres du combi étant ouvertes (il fait chaud!), la « guide » déconseille de faire des photos par la fenêtre...on ne sait jamais. La route est pentue, on a l'impression que le combi, qui chauffe pas mal, va tombé raide à n'importe quel moment...mais non, il continue coûte que coûte sa route. Au bout d'un petit quart d'heure, me voilà donc au sommet du cero. Vue sur tout Lima, enfin, tout ce qui n'est pas caché par un espèce de voile de pollution je présume. Normalement, on devrait pouvoir voir l'océan pacifique...mais c'est raté, il est pourtant pas bien loin !!
Une fois le tour fait, il faut faire la queue pour reprendre un combi pour redescendre. Coup de chance, j'arrive à monter dans le premier qui se présente. Il nous dépose derrière le couvent de Santo Domingo, au niveau de l'alameda Chabuca Granda, une sorte de parc qui longe la rivière.
Je me dirige ensuite vers la basilique et monastère de San Francisco. On trouve également ici les catacombes. Mais aussi fermé pour cause de 1er mai.
Ayant lu dans mon routard que de cet endroit, des combis spéciaux partaient pour le cerro de San Cristobal, point culminant de Lima (400m), je vais donc me renseigner. Contre 5 soles, me voilà donc en compagnie de touristes et de locaux, à attendre que le combi se remplissent pour prendre la route...le chauffeur ne voulant pas partir tant que toutes les places ne seront pas occupées...mais devant bouger régulièrement car la police n'autorise pas à stationner sur la route...nous faisons donc 3 fois le tour de la Plaza de Armas...l'ambiance commence à se chauffer un peu, tout le monde commence à en avoir marre, menace de descendre...au bout d'une bonne vingtaine de minutes, enfin au complet, nous partons donc en direction des hauteurs de Lima. Pour cela, il faut traverser le quartier de Rimac (du nom de la rivière qui passe juste en bas), quartier pauvre et réputé dangereux de Lima. En effet, on se rend compte qu'ici, les gens ne roulent pas sur l'or. Les fenêtres du combi étant ouvertes (il fait chaud!), la « guide » déconseille de faire des photos par la fenêtre...on ne sait jamais. La route est pentue, on a l'impression que le combi, qui chauffe pas mal, va tombé raide à n'importe quel moment...mais non, il continue coûte que coûte sa route. Au bout d'un petit quart d'heure, me voilà donc au sommet du cero. Vue sur tout Lima, enfin, tout ce qui n'est pas caché par un espèce de voile de pollution je présume. Normalement, on devrait pouvoir voir l'océan pacifique...mais c'est raté, il est pourtant pas bien loin !!
Une fois le tour fait, il faut faire la queue pour reprendre un combi pour redescendre. Coup de chance, j'arrive à monter dans le premier qui se présente. Il nous dépose derrière le couvent de Santo Domingo, au niveau de l'alameda Chabuca Granda, une sorte de parc qui longe la rivière.
Je me dirige ensuite vers la basilique et monastère de San Francisco. On trouve également ici les catacombes. Mais aussi fermé pour cause de 1er mai.
Je décide donc de rejoindre le
Metropolitano pour aller dans le quartier de Barranco, quartier
bohème en bord de mer. Bon alors là, gros moment de
galère...d'après mon plan, il y a une station pas très loin...je
demande donc mon chemin à un policier qui me dit, tu prends par là
puis après par là...bon ba faut croire que soit j'ai mal compris,
soit il m'a raconté des conneries...je me perds, au final, je
mettrais au moins 40 minutes pour enfin trouver une station. Il est
déjà 16h, le ciel commence à se couvrir, j'hésite, mais décide
finalement d'aller quand même jusquà Barranco, je veux voir l'océan
pacifique !! J'arrive donc dans un quartier bien agréable, les
familles sont de sortie, certains bars diffusent déjà de la musique
à fond (c'est LE quartier nocturne de Lima).
Après avoir traversé le pont dit des soupirs (c'est juste un pont en bois), je rejoins un petit mirador. Le soleil commence à prendre des couleurs orangées, le spectacle est plutôt sympatique !
Et je vois qu'on peut descendre, pour un autre mirador un peu plus bas, du coup sans végétation qui bouche un peu la vue. Je descend donc le chemin, pour profiter du coucher de soleil, mais malheureusement, vu le ciel couvert...le soleil disparaît vite. Il est 17h30 !!
Après avoir traversé le pont dit des soupirs (c'est juste un pont en bois), je rejoins un petit mirador. Le soleil commence à prendre des couleurs orangées, le spectacle est plutôt sympatique !
Et je vois qu'on peut descendre, pour un autre mirador un peu plus bas, du coup sans végétation qui bouche un peu la vue. Je descend donc le chemin, pour profiter du coucher de soleil, mais malheureusement, vu le ciel couvert...le soleil disparaît vite. Il est 17h30 !!
Sur le chemin du retour, je m'arrête
au supermarché pour acheter de quoi dîner vite fait, et du jus
d'orange pour le petit dèj, car je ne suis toujours pas passé en
mode thé ou café !
Le soleil commençant à descendre, je rejoins à pied mon auberge qui se situe au nord de ce quartier (10 cuadras).
Troisième jour, ayant mon bus pour
Arequipa à 16h, j'ai le temps pour profiter de la matinée. Je
décide d'aller visiter le site archéologique de Huaca Pucllana qui
se situe juste à côté de l'auberge (Huaca signifie lieu sacré, et
Pucllana lieu de jeu : c'était en fait un lieu de sacrifices,
principalement de femmes entre 15 et 30 ans ayant eu déjà un ou
plusieurs enfants).
Ce site à été découvert en 1981, et il est toujours en cours de fouille (seulement une partie du site est connue, une autre reste cachée, quant au reste, il se trouve probablement sous les habitations environnantes). Il a été occupé par la culture Lima, an l'an 500. Les limas vénéraient la mer, « la mamacocha ». Il fût ensuite occupé par la culture Huari, à des fins funéraires. La particularité du site est qu'il est entièrement construit en brique positionnées à la verticale. Cela lui a donné une résistance anti-sismique.
Ce site à été découvert en 1981, et il est toujours en cours de fouille (seulement une partie du site est connue, une autre reste cachée, quant au reste, il se trouve probablement sous les habitations environnantes). Il a été occupé par la culture Lima, an l'an 500. Les limas vénéraient la mer, « la mamacocha ». Il fût ensuite occupé par la culture Huari, à des fins funéraires. La particularité du site est qu'il est entièrement construit en brique positionnées à la verticale. Cela lui a donné une résistance anti-sismique.
Après cette visite, il me reste
environ 3 heures...je décide donc de faire ce que je n'ai pas fait
la veille, à savoir aller voir l'océan à Miraflores. Il faut
vouloir y aller, et surtout en repartir ! En effet, le quartier
est en hauteur par rapport à la plage, il faut donc descendre des
centaines de marches pour accéder à la « plage », et
donc les remonter ensuite ! En cas de tsunami, je ne suis pas
sûre que ce soit l'idéal !!! Me voilà donc sur la plage de
Makaha. Ce sont des galets, et l'eau est plutôt sale...pleins de
détritus font des va et viens avec les vagues, ou jonchent le sol.
C'est une plage où on ne se baigne pas...mais où les surfeurs sont
ravis ! D'ailleurs, il y a deux écoles de surf qui proposent
des initiations.
Même si ce n'est pas la plage de rêve, le bruit des vagues me suffit pour être contente. L'heure passe, je remonte donc vers le centre de Miraflores, puis vers l'auberge, où je prend un taxi (le gars de l'auberge m'a aidé avec mes bagages, et négocie le prix pour moi), direction la centrale de bus de la compagnie Oltursa. Il s'en ai fallu de peu pour que je rate le bus...En effet, le trafic est très dense, le taxi à donc fait mille détours pour éviter les bouchons. 16H, me voilà juste à temps, seule étrangère dans le bus, qui n'est pas complet. Confortable, oreiller et couverture...je m'installe confortablement pour les 15 heures qui m'attendent ! On quitte Lima, et très vite on se retrouve au milieu de nul part avec à gauche le désert, et à droite l'océan pacifique, avec le soleil qui se couche. Le spectacle est juste magnifique...je suis malheureusement du mauvais côté du bus pour pouvoir immortaliser l'instant...Mais très vite, il fait nuit. On nous sert un dîner (poulet, purée et riz, et crème vanille chocolat), un film, une halte pour récupérer des voyageurs à Ica, puis dodo...enfin ce qu'on peut ! La route devient d'un coup moins agréable, ça saute un peu de partout...6h, le soleil se lève, cette fois-ci côté désert, par endroit on roule à 30km...je comprends mieux maintenant les 15 heures pour parcourir les 766km qui séparent les deux villes...Après un petit déj à bord, nous arrivons enfin à Arequipa, il est 8h30 !
Même si ce n'est pas la plage de rêve, le bruit des vagues me suffit pour être contente. L'heure passe, je remonte donc vers le centre de Miraflores, puis vers l'auberge, où je prend un taxi (le gars de l'auberge m'a aidé avec mes bagages, et négocie le prix pour moi), direction la centrale de bus de la compagnie Oltursa. Il s'en ai fallu de peu pour que je rate le bus...En effet, le trafic est très dense, le taxi à donc fait mille détours pour éviter les bouchons. 16H, me voilà juste à temps, seule étrangère dans le bus, qui n'est pas complet. Confortable, oreiller et couverture...je m'installe confortablement pour les 15 heures qui m'attendent ! On quitte Lima, et très vite on se retrouve au milieu de nul part avec à gauche le désert, et à droite l'océan pacifique, avec le soleil qui se couche. Le spectacle est juste magnifique...je suis malheureusement du mauvais côté du bus pour pouvoir immortaliser l'instant...Mais très vite, il fait nuit. On nous sert un dîner (poulet, purée et riz, et crème vanille chocolat), un film, une halte pour récupérer des voyageurs à Ica, puis dodo...enfin ce qu'on peut ! La route devient d'un coup moins agréable, ça saute un peu de partout...6h, le soleil se lève, cette fois-ci côté désert, par endroit on roule à 30km...je comprends mieux maintenant les 15 heures pour parcourir les 766km qui séparent les deux villes...Après un petit déj à bord, nous arrivons enfin à Arequipa, il est 8h30 !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire