Vendredi 31 mai, après avoir dit au
revoir à la cuna Carlos Llosa, et en compagnie de mon camarade
Lancelot, nous partons à l'aventure !!! Direction Cuzco et la
vallée sacrée. 20H, nous voilà à bord d'un bus de la compagnie
Oltursa. Après un repas (froid) servi à bord, et une nuit plutôt
bonne à bord, il est 6h quand nous arrivons.
Cuzco se situe à 3400m d'altitude, et
possède environ 400 000 habitants. Au temps des Incas, Cuzco était
la capitale de l'empire.
6h45, nous voilà sur la Plaza de
Armas, centre de la ville, qui s'éveille petit à petit. On profite
que ce soit l'heure de la messe pour entrer dans la cathédrale sans
avoir à payer l'entrée. A la sortie, Lancelot se fait aborder par
une personne qui propose des chambres dans un hôtel. 15 soles la
nuit par personne (4€), à 5 minutes de la Plaza...cela nous
convient, on s'y rend donc pour y poser nos bagages et visiter la
ville plus léger ! Sur place, on se fera offrir un maté de
coca pour l'altitude, j'ai toujours un peu de mal avec le goût, mais
si ça peut servir à ne pas souffrir de l'altitude, je l'avale.
Nous voilà donc parti, l'office de
tourisme ouvrant à 8h30, on se balade un peu sur la Plaza de Armas.
Sur cette dernière, en plus de la cathédrale, on trouve l'église
de la Compañia. Et comme beaucoup de Plaza de Armas péruvienne, en
son centre, une fontaine, ici surplombée d'un empereur inca. Tout
autour de la place, des arcades abritant des magasins ou des
restaurants.
Une fois munis de tout ce dont nous
avons besoin, on se pose 5 minutes pour établir le programme de la
journée. Il est 9h, nous avons jusqu'à 17h30 avant que le nuit ne
tombe...donc une journée entière pour profiter !!
Nous commencerons par le monastère de
la Merced, qui s'articule autour d'un joli cloître fleuri de mille
couleur et doté d'une fontaine, avec à son sommet un « choclo »
(je vous laisse deviner ce qu'est un choclo, en regardant la photo).
On apprendra la vie de Saint Pedro Nolasco, fondateur de l'ordre de
la Merced, au travers d'une série de tableaux tout autour du
cloître. On y découvrira également la cellule du père Francisco
Salamanca, qui y vécut reclus pendant plus de 10 ans. Tous les murs
du couloir sont peints, représentant des symboles religieux, mais de
façon amusante. Sur la gauche, une pièce représentant l'enfer, et
sur la droite le paradis. Dans chacune de ces 2 salles, une petite
lucarne donne sur la rue. Ici, les cuzquéniens venaient conter leurs
péchés. De là, le père Francisco Salamanca allait faire face à
une croix de bois dans la salle représentant l'enfer, et il se
flageolait. (Pas de photos des tableaux ni de la cellule, c'était interdit d'en prendre...)
Une spécialité locale, pas mauvaise ma foi...je vous laisse deviner ce que c'est, j'attends vos réponses !!!!! |
On redescend ensuite sur la Plaza de Armas, où la fatigue commence à se faire sentir...une petite pause goûter, puis on prend la rue Loreto, dont la base des murs est en pierre datant de l'époque inca. On rejoint le monastère de Santo Domingo, construit sur l'ancien site du Temple du Soleil, qui était le lieu le plus célèbre de l'empire Inca. Le cloître dominicain est entouré sur la droite et la gauche de vestiges incas...un curieux mélange de cultures !!! Dans les jardins, on aura la chance de voir un colibri butiner le q'antuta, la fleur nationale.
Après cette visite, on passe
rapidement par l'hôtel...en effet, le froid tombe vite, je préfère
donc me couvrir avec une couche en plus, en l'occurrence, un manteau.
Puis on décide de monter au quartier San Blas afin de profiter du
coucher de soleil. Avant cela, un petit détour par la rue Hatun
Rumiyoc, ruelle inca où l'on peut admirer un mur en parfait état de
conservation, et surtout, une pierre à 12 angles !!! Les incas
aimaient la facilité !! Suivra donc une petite grimpette
jusqu'au mirador de San Blas, qui est un quartier assez bohème. Une
fois là haut, le souffle court après la montée en escaliers, on
profite de la vue. Le ciel est couvert, mais revêt quand même de
belles couleurs. On redescend au niveau de l'église, il est 18h...on
a faim, on cherche donc un endroit où manger. On trouvera un petit
restaurant, la dame sort tout juste les affiches...la cuisine n'est
pas encore en route, mais on s'installe, et pour patienter, on nous
propose un bel ouvrage photo sur Cuzco. On dînera une soupe criolla
et pour ma part, un steack d'alpaga accompagné de quinoa. On
redescend sur la Plaza de Armas pour la voir de nuit, il y a un petit
spectacle de danse en face de la cathédrale. Puis retour à l'hôtel,
où le repos sera le bienvenu !!!
Après une bonne nuit de sommeil, et un
petit dèj à l'hôtel, on prend un taxi qui nous déposera là d'où
partent les combis pour Ollantaytambo, prochaine étape de notre
voyage. Nous avons la chance d'arriver quand le combi est déjà
presque plein, on s'installe devant, on attend 2 minutes et nous
voilà parti pour 1h30 de route, à travers champs, fôret et
montagnes. Le fait d'être devant n'est pas ce que je préfère...en
effet, la conduite ici est un peu plus aléatoire qu'en France...ils
n'hésitent pas à doubler en plein virage ou alors qu'une voiture
arrive en face...le klaxon est très utilisé, mais non pas comme
chez nous pour râler, ici le coup de klaxon veut dire, je passe !!
je me ferai donc quelques frayeurs sur la route...
Un peu avant 10h, nous voilà sur la
Plaza de Armas d'Ollantaytambo, petit village qui possède des ruines
incas. On demande à déposer nos sacs à l'entrée du site, après
négociation du prix (de 80 soles, on est descendu à 30) on prend
une guide, et on est parti pour la visite du site. Ollantaytambo
était un lieu de repos pour ceux qui voyageaient de Cuzco au Machu
Picchu. En effet, le site se trouve au confin de 2 vallées, et à
égale distance entre Cuzco et le Machu Picchu. Les pierres qui ont
servi à la construction du site viennent d'une carrière qui se
trouve à 8 km, sur l'autre versant de la vallée. Les incas
faisaient descendre les pierres, puis déviaient le cours de la
rivière pour faire traverser les pierres, et redonnaient ensuite à
la rivière son cours normal. Ils utilisaient probablement un système
avec des troncs d'arbres pour transporter ces immenses pierres.
Malheureusement, avec l'invasion des espagnols, ils n'eurent jamais
l'occasion de finir le site. Et les espagnols ont détruit certaines
parties afin de récupérer les pierres pour construire leur église
et certains bâtiments. Le site comprend des terrasses décoratives,
où n'étaient cultivé que les produits nobles destinés aux
offrandes, le temple du soleil, divers colcas (greniers), et plus
bas, des terrasses de cultures, ainsi qu'un système d'irrigation et
diverses petites fontaines. Il y a une quinzaine d'années, ont été
découvertes de petites pièces qui étaient probablement les
chambres de repos. Face au site, une montagne où se trouve d'autres
colcas, et où l'on peut apercevoir un visage dans la roche.
le visage |
Au retour à Ollantaytambo, après le
Machu Picchu, nous hésitons entre rester dormir sur place, ou aller
dormir sur Urubamba, qui nous rapprocherait pour nos visites du
lendemain...après quelques minutes de suspens dans le vide, on opte
pour un taxi qui nous emmènera jusqu'à Urubamba. Là, et pour la
seule fois du voyage, on mettra un peu de temps à trouver un
hébergement. En effet, c'est un petit village, et les endroits que
nous montre le taxi ne nous conviennent pas...trop cher, pas de petit
dèj...finalement, au bout de 4 hôtels vu, on revoit nos exigences à
la baisse, et on passe sur le petit dèj. Le cinquième sera donc le
bon. Je suis claquée, pour moi ce sera soirée douche chaude, et
dodo après un léger dîner dans la chambre.
Le lendemain matin, Lancelot se charge
de trouver le taxi qui nous fera faire le tour Moray-Maras-Salinas
pour un prix abordable, pendant que j'attends qu'une personne de
l'hôtel daigne se montrer afin que l'on puisse laisser nos sacs en
consigne. 8H45, nous voilà donc en route pour Moray (taxi négocié
à 70 pour la matinée, au lieu de 100, soit un peu moins de 20€).
Vers 9h15, nous voilà sur le site de Moray, terrasses incas en
amphithéâtre. Il s'agirait d'un centre de recherches agricole. Il y
a 10 niveaux de terrasses, et chacune est constituée d'une couche de
terre fertile, surmontée de fertilisants naturels (défections
animales et humaines), et un système d'irrigation relie chaque
terrasse. Ici, la température varie de 5 degrés entre le centre du
cercle, et la dernière terrasse, chacune à donc un microclimat. Ce
qui permettait aux incas de cultiver une multitude de produits :
pomme de terre, maïs, blé...
Après Moray, nous repassons par Maras, petit village traversé à l'aller. On demande au chauffeur de s'y arrêter un instant, car c'est un petit village typique, isolé, les routes en pavés, ou avec des rigoles au milieu...ici, on a l'impression que le XXIème siècle n'est pas encore arrivé, on y a croisé des troupeaux de moutons, ou des mules transportant des marchandises. Après notre petit tour, sur la place principale, deux jeunes filles viennent nous voir et nous demandent ce que, selon nous, le village pourrait améliorer au niveau touristique. On se prête au jeu en donnant notre avis.
Puis direction les Salinas, à quelques kilomètres de là. On traverse de magnifiques paysages, et soudain, au détour d'un virage, sous nos yeux s'étendent quelques 4000 bassins de sel...que c'est surprenant, en plein milieu des montagnes Andine !!! En fait, une petite rivière salée sort du flanc de la vallée, et alimente ces bassins, qui existent depuis l'époque pré-inca. Aujourd'hui, plus de 500 familles de Maras y travaillent, de façon communautaire. Je dois dire que ce lieu est assez surprenant, on a plus l'habitude de voir le sel en bord de mer ! Et pour avoir eu la curiosité de goûter cette eau salée...elle l'est 10 fois plus que celle de l'océan (atlantique, du moins!!!).
Après ce petit tour, nous voilà de
retour à Urubamba, où nous mangerons un poulet braisé avant de
prendre un bus pour Pisac. Un peu plus d'une heure de route, le sac
de 10kg sur les genoux, car le bus se remplit, se vide, se
blinde...o, se demande comment on va faire quand il va falloir que
l'on descende, car avec nos sacs, on va gêner tout le
monde...finalement, notre arrêt est le terminus, le problème ne se
posera donc pas. Nous voilà donc à Pisac, premier objectif et pas
des moindres, trouver un hôtel le plus rapidement possible, car nous
voulons monter aux ruines, avoir le temps de les visiter, et
redescendre à pied sur le village, tout cela avant que le nuit ne
tombe. Comme d'habitude, nous nous rendons sur la Plaza de Armas,
reconvertie ici en marché artisanal, afin de nous renseigner pour un
hôtel. Une dame nous demande ce que l'on cherche, on lui explique en
lui donnant notre budget, et elle nous indique une boutique qui fait
aussi hôtel. On s'y rend, la personne nous explique que l'hôtel est
à 2 cuadras...on s'y rend, la chambre qu'elle pensait nous donner
est prise, on aura donc une chambre à 4 lits, mais pour le même
prix !!! A peine le temps de poser nos affaires, et nous voilà
a prendre un taxi pour le site de Pisac. Il est 15h passée quand
nous y accédons. Au début, on ne pense pas prendre de guide...mais
devant l'ampleur du site, et le peu de temps que nous avons, nous
acceptons après négociation, qu'un jeune guide nous explique le
site, et nous raccompagne jusqu'au village. Le site de Pisac est
divisé en 3 parties : à l'entrée, le site militaire. Puis sur
les hauteurs d'une montagne, le lieu résidentiel. Sur la colline en
face, on voit des centaines de cavités...ce sont en fait des tombes.
Au loin, on entend de la musique, le guide nous expliquera que de
l'autre côté de la colline vit une communauté. On croisera des
enfants qui s'y dirigent, et on apprendra qu'ils vont à l'école sur
Pisac, soit une heure trente de marche pour descendre, et pour le
retour, ils ont deux options, soit ils trouvent en bas un bus
touristique qui les mène jusqu'au site, et ils finissent à pied,
soit ils font tout le chemin à pied, soit plus de 4h pour rentrer
chez eux !!!! Puis on descendra un chemin, on franchira la porte
de l'inca, on grimpera un peu, un sentier pas très large, on
traverse une petite grotte et nous voilà sur la partie la plus
importante du site, la partie religieuse, avec le temple du soleil,
celui de la lune, des autels de sacrifice...un petit mirador nous
offre une vue magnifique sur les vallées environnantes. Puis on
commence la descente vers le village, en traversant diverses
terrasses. La vue est plutôt agréable, ce sera une bonne petite
ballade. Et on arrivera en bas juste avant la nuit, même si mon
genou m'aura fait souffrir (depuis le Colca, il n'aime plus trop les
descentes...).
On va se poser à l'hôtel, je décide de prendre une douche, malgré le fait que l'eau chaude se fait désirer...je prendrais donc une douche froide, et juste quand je commence à me rhabiller, Lancelot viendra m'avertir qu'ils ont allumé le gaz, et que donc il devrait y avoir de l'eau chaude...ni une ni deux, je me re-deshabille, et je profiterai d'une douche chaude (tiède). Nous irons ensuite dîner dans le resto conseillé et par notre guide, et par la dame de l'hôtel...menu à 5 soles, ça ne se refuse pas. On mangera bien, mais au moment de payer, alors que notre serveuse annonce au gars de la caisse 10, celui-ci nous demande 20. Perplexes, on lui demande le pourquoi de ce 20, il nous dit que nos plats n'étaient pas compris dans le menu (faux bien sûr...). Fatigués, on n'a pas envie de se prendre la tête, on paye le double du prix normal et on rentre, pour une bonne nuit de sommeil.
Le lendemain matin, on se réveille de bonne heure, pensant pouvoir profiter d'un bon petit déj sur le marché, juste en face de l'hôtel. Bon ce n'est pas spécialement jour de marché, et ici les petits déj proposés sont à base de soupe...en bon français, on préfère l'option sucré quand même. On fera donc un tour dans la ville, mais tout ce qui est proposé ne nous convient pas. On finira par acheter croissant et autre viennoiseries dans une boulangerie, et on ira au marché pour les manger en profitant d'un bon jus frais. Puis on fait un tour sur le marché artisanal, Lancelot ayant pour objectif de profiter de l'endroit pour faire son plein de cadeaux...on se sépare, je fais un petit tour, puis vais me balader dans des petites rues. Au bout d'un moment, voyant l'heure passer, je me mets à la recherche de Lancelot, que je retrouve en train de marchander.
Maïs qui sèche au soleil |
Vers midi, on repasse chercher nos affaires à l'hôtel, on marche jusqu'au pont piéton (le pont voiture ayant lâcher suite à aux pluies, pour rejoindre la route pour Cuzco, il faut traverser un pont piétonnier et prendre les bus de l'autre côté), et on monte dans un bus, notre objectif de l'après midi est de descendre à Tambomachay, et de descendre les 4 sites archéologiques jusqu'à Cuzco. Le temps n'est pas au beau fixe, on aura droit à un peu de pluie durant l'après midi. Tambomachay était un lieu où l'Inca venait se purifier, rien de bien intéressant.
De l'autre côté de la route, Pukapukara, une forteresse qui nous offre une belle vue sur la vallée.
De là, on pensait rejoindre à pied le site suivant, Q'enqo, mais une personne nous explique qu'il faut longer la route, car sans guide local, nous nous perdrons si l'on prend le chemin à travers champs...l'idée de longer la route pendant 5 km avec nos sacs sur le dos ne nous enchante guère...on commencera à marcher, et quand on verra un combi passer, on grimpera dedans jusqu'à Q'enqo, qui est un site un peu particulier. En effet, les Incas avaient pour habitude de travailler la pierre pour en faire leur monument. Ici, rien de cela, ils ont utilisé la pierre telle qu'elle était pour en faire un lieu de culte au Puma (dieu de la guerre). On commence à apercevoir Cuzco en contrebas, la vue est jolie.
On se pose un peu, la fatigue se fait sentir, nous n'avons rien mangé depuis le matin, nous croquons donc dans nos dernières barres de céréales, avant de reprendre notre chemin vers le dernier site, Sacsayhuaman. Au passage, on passera par le Christ de Cuzco, qui surplombe la ville. On arrive sur le dernier site, je suis exténuée...on pose nos sacs et on commence à se ballader, entre les gouttes, sur ce sites où la taille des pierres est pour le moins suprenante !! En effet, ce sont des pierres immenses, on peut se demander comment les incas ont fait pour les déplacer jusque là. Au sommet de la forteresse, une magnifique vue sur Cuzco.
On redescend ensuite sur Cuzco, arrivés
au niveau de l'église de San Cristobal, l'idée de descendre la
route en escalier que nous avions faite le premier jour me paraît
bien compliquée...en effet, j'ai très mal au genou après avoir
marché avec le sac sur le dos et avoir descendu déjà un certain
nombre de marches...nous prendrons donc un taxi jusqu'à l'hôtel où
nous étions resté le premier soir. Quand on y arrive, on voit que
« notre » chambre est occupée, on espère qu'ils en
auront une autre à nous proposer...le gars arrive en courant,après
que nous ayons attendu une dizaine de minutes. Il s'excuse que notre
chambre soit prise, on lui dit que ce n'est rien, on n'avait pas
réservé. Il nous proposera une chambre avec un lit matrimonial, ou
un dortoir de 4 lits où ils n'y a personne...on optera pour le
dortoir. On a très faim, on décide donc d'aller manger. Mais on
choisira le mauvais restaurant...la nourriture n'a rien
d'exceptionnel, la chicha morada n'est pas bonne (c'est de la en
poudre...), bref, on est très déçu. Retour à l'hôtel, il n'y a
pas d'eau chaude, j'irai donc me mettre au lit, et exténuée,
m'endormirai rapidement. Le lendemain matin, réveil très matinal,
nous devons être à 7h30 à la central de bus. Malgré le fait qu'on
est prévenu la veille qu'on désirait prendre notre petit déj à
6h45, rien n'est prêt à notre réveil...on partira donc le ventre
vide, et on mangera un petit quelque chose à la centrale.
8h, nous voilà dans le bus, direction
Puno (qui fera l'objet d'un autre article).
Pour information, Lancelot est un autre bénévole de l'association, qui fait un tour du monde des écoles depuis le mois de septembre dernier. Son site : http://animons-nous.com/tourdumondedesecoles/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire